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Le tirage
des Rois
Conformément à une tradition désormais bien établie, la promotion
1958 s'est retrouvée pour tirer les Rois (et non les Roy qui
vont bien, merci.!) le jeudi 8 janvier 2004 chez nos amis
Jean Claude et Françoise Allanche au Vésinet.
Une soirée très agréable, au cours de laquelle on a papoté
en évoquant les derniers incidents de santé des uns et des
autres, et reconstruit le monde en évoquant les nombreux projets
de la promo pour les douze prochains mois.
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Parmi la nombreuse assistance, on a reconnu Jean Claude et
Françoise ALLANCHE, Marc et Françoise ARMAND, Pierre et Annie
BONNET, André et Anne-Marie DENIS, Gérard et Monique DUROYON,
Marc et Monique GARNAUD, Jacqueline GOUDEAU, Jean et Odile
GOUTHIÈRE, Jean et Maryse LEBALNC, Jean et Monique LECLERC,
Jean et Françoise MARTIN, Jean MOINET, Alain et Marie-France
MOREAU, Bruno et Agnès PLOIX, Jean-Pierre et Viviane POITEVIN,
Jean-Claude et Marie-Antoinette VERNIÈRES.
Il ne manquait que les ROUX.
Trois têtes couronnées, de nombreux applaudissements et de
délicieux toasts, rien ne manquait.
Comme nous l'a assuré le maître de maison : " Cette réunion
royale à la maison était vraiment très agréable ; encore une
fois tous ceux qui étaient là ont joyeusement manifesté leur
plaisir d'être ensemble. " Les Rois 2004 sont morts, vive
les rois 2005 !…
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LE MUSEE DE L'AIR DU BOURGET -
CR sortie ECP58 du jeudi 24 mars 2004.
Nous étions 20 visiteurs pour cette
virée organisée par Gérard MEYER, suivie d'un excellent déjeuner et
d'une intéressante visite des ateliers du Bourget.
Nous avons retrouvé MMme Armand, Bastien, Bonnet, Denis, et Leblanc
ainsi que MM Allanche, Cachera, Cor, Durécu, Meyer, Moinet, Ploix,
Tassel et Prince qui avait convaincu Greiveldinger de la 57 de se
joindre à nous.
Nous remercions M Christian TILATTI, conservateur du patrimoine au
Musée de l'Air et de l'Espace, de nous avoir autorisé à reproduire
le texte ci-dessous. |
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Les objets techniques et les maquettes permettent d'évaluer
l'ampleur du chemin parcouru depuis les premiers projets de Léonard de
Vinci, jusqu'aux développements les plus récents des techniques spatiales.
Parmi les pièces les plus précieuses et les plus anciennes, il faut signaler
les modèles d'expérimentation réalisés en France, au cours de la seconde
moitié du XIXe siècle. Ce sont l'hélicoptère de Ponton-d'Amécourt, équipé
d'une petite machine à vapeur, l'aéroplane de Victor Tatin, testé en vol
circulaire en 1879 et le petit hélicoptère à moteur caoutchouc d'Alphonse
Pénaud. Parmi les pièces les plus récentes, on trouve l'avion supersonique
de transport Concorde, le prototype de l'avion de combat Mirage 2000 et
les modèles de satellites de télécommunication exposés dans le Hall de
l'espace.
La collection d'avions, avec 337 appareils, est la plus spectaculaire
et la plus prestigieuse, notamment en ce qui concerne les modèles anciens,
antérieurs à 1918. La Demoiselle de Santos-Dumont, dont une centaine d'exemplaires
furent construits, y trouve sa place ainsi que l'Antoinette de Levavasseur
et l'hydravion d'Henri Fabre de 1910, première machine capable de se soulever
au-dessus de l'eau par ses propres moyens. Le planeur Massia-Biot de 1879
est la plus ancienne machine volante conservée dans un musée.
Les années qui précèdent le premier conflit mondial sont des années de
grande effervescence dans le monde aéronautique et particulièrement en
France où les ingénieurs et les pilotes rivalisent pour améliorer les
performances des machines et pour obtenir les premiers marchés militaires.
La collection du musée est la plus riche au monde pour cette période.
Parmi les avions de ce premier âge d'or, on compte le REP Type K de 1913
ainsi que le Deperdussin monocoque, remarquable par sa technologie, qui
permit au pilote Prévost d'atteindre une vitesse moyenne de 200 km/h à
l'occasion de la coupe Gordon Bennett en 1913.
Le musée possède naturellement de nombreux modèles d'avions
français utilisés au cours de la Première Guerre mondiale : quelques appareils
comme le Voisin LAS construit en 1915 et utilisé dans les unités de bombardement
pendant toute la guerre, le Bébé Nieuport construit à près de 5 200 exemplaires.
Parmi les appareils étrangers, à côté du De Havilland D.H.9, offert à
la France par la Royal Air Force en 1919, on trouve des avions allemands
comme le Fokker DVII, meilleur avion de chasse produit par l'industrie
allemande à cette époque, ou le Junkers J9, avion entièrement métallique,
seul appareil original de ce type aujourd'hui présenté au public.
La période de l'entre-deux-guerres voit la naissance de l'aviation de
transport. C'est l'époque des défricheurs de lignes et des pionniers de
l'Aéropostale, Guillaumat, Saint-Exupéry, Mermoz... Le musée présente
pour cette période épique des appareils prestigieux comme le Breguet XIX
" Nungesser et Coli " avec lequel les aviateurs Costes et Le Brix réalisent
la première traversée de l'Atlantique sud Dakar-Natal, le 10 octobre 1927,
ainsi que le Breguet Super-Bidon Point d'interrogation utilisé pour la
première traversée Paris-New York sans escale d'est en ouest. Un fuselage
de Farman " Goliath " témoigne des premiers vols commerciaux entre Paris
et Londres en 1919.
La période de l'entre-deux-guerres voit la naissance de l'aviation de
transport. C'est l'époque des défricheurs de lignes et des pionniers de
l'Aéropostale, Guillaumat, Saint-Exupéry, Mermoz... Le musée présente
pour cette période épique des appareils prestigieux comme le Breguet XIX
" Nungesser et Coli " avec lequel les aviateurs Costes et Le Brix réalisent
la première traversée de l'Atlantique sud Dakar-Natal, le 10 octobre 1927,
ainsi que le Breguet Super-Bidon Point d'interrogation utilisé pour la
première traversée Paris-New York sans escale d'est en ouest. Un fuselage
de Farman " Goliath " témoigne des premiers vols commerciaux entre Paris
et Londres en 1919.
La fin de la Seconde Guerre mondiale donne l'occasion au musée de confirmer
sa vocation internationale grâce à l'acquisition d'appareils militaires
anglais, allemands, américains et soviétiques : le Spifire Mk.16 aux couleurs
de la Fiance libre, le Heinkel 162, un des premiers appareils à réaction,
le P~7 " Thunderbolt ", le PoliLarpov I-153. À partir des années 50, l'industrie
aéronautique française renaît et la collection s'enrichit de nombreux
prototypes, le Trident à moteur-fusée, le Leduc à tuyère thermopropulsive
ou l'hélicoptère S0-2002 Djinn, premier hélicoptère à propulsion à réaction.
En 1973, l'arrivée du prototype 001 de l'avion Concorde témoigne de la
volonté du musée de prendre en compte les progrès les plus récents de
la technique aéronautique. En 1965, avec la mise en orbite du satellite
Astérix par la fusée Diamant, la France accède au rang de troisième puissance
spatiale après l'URSS et les USA. En 1983, le musée de l'Air devient Musée
de l'Air et de l'Espace en ouvrant un nouveau hall consacré à l'aventure
spatiale où est présentée une des plus importantes collections d'objets
spatiaux en Europe : scaphandres, fusées, satellites, collectés auprès
des industriels et des agences internationales comme l'Agence spatiale
européenne et la NASA.
Nous remercions notre guide historien Michel GARNIER
qui nous a fait revivre l'histoire de l'aviation. Signalons que son fils
cadet Vincent est piston de la promo 87 et travaille à la SNECMA, et que
sa bru Patricia Barsanti est pistonne de la promo 89. Le monde est petit
!…
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20 & 21 Juin 2004
Un week-end en Picardie
Nos amis BASTIEN avaient proposé d'organiser la sortie
promo annuelle en région parisienne, et cette année nous offraient deux
jours de visites et de promenades en Amiènois. Se sont laissés
tenter :
ALLANCHE Jean Claude et Françoise -BASTIEN Jean-Charles et Michèle -DENIS
André et Anne-Marie - DUROYON Gérard et Monique - GUASCO Raymond et Marianne
-HUCK Jean et Marie-Louise - LAPEYRE Jacques et Jacqueline -LEBLANC Jean
et Maryse -MEUNIER Michel et Jeanine - MOREAU Alain et Marie-France -POITEVIN
Jean-Pierre et Viviane - TASSEL Bernard et Christiane - TOROSSIAN Haïr
et Séda
MOINET Jean - GOUDEAU Jacqueline.
Tout d'abord une visite détaillée et guidée de Notre Dame
d'Amiens, l'avant-dernière des cathédrales gothiques, la plus vaste (deux
fois Notre-Dame de Paris), la mieux conservée, classée au patrimoine mondial
de l'UNESCO en 1981. Nous avons admiré la flêche qui culmine à 112 mètres
et dont l'ossature en bois recouvert de plomb dépasse de 54 mètres le
faîte de la toiture. Nous avons détaillé les admirables sculptures de
la façade, miraculeusement échappées des massacres révolutionnaires. Et
notre guide nous a fait découvrir les 4.000 figurines en bois des stalles
du choeur, la mélancolie de l'angelot dont les cartes postales ont fait
le tour du monde, et les dalles bicolores du labyrinthe.
Après une balade approfondie dans le quartier de Saint
Leu, la petite Venise du Nord, et après un dîner au restaurant du Prieuré,
le groupe a rejoint à pied le parvis de la cathédrale pour un moment d'émotion
pure, la magie de la recoloration des trois portails. Les projections
de diapositives en couleur sont réalisées par laser, avec une intensité
et une précision étonnante : on arrive à colorer l'oeil ou à souligner
d'or les broderies des tissus. Cela permet de redonner vie aux sculptures
monumentales, et l'on est émerveillé de voir les statues figés dans la
pierre se mettre à vivre : on croit les entendre bavarder... C'est un
autre peuple de pierre, une autre cathédrale, d'autant plus vivante que
chacun circule à sa guise sur le parvis, ou monte les marches jusqu'à
toucher les personnages colorés.
Le lendemain, un ciel plus clément nous a permis de bien
profiter des mini-croisières en barques dans les hortillonages, anciens
marais transformés au Moyen-Age en cultures maraichères et dont il reste
encore 300 hectares. On les parcourt en barques à moteur électrique, dans
un grand silence propice aux rencontres inédites avec foulques ou rats
musqués. Surplombant les voûtes de verdure, on admire encore de loin les
toits et la flèche de Notre-Dame, omniprésente et protectrice.
Quelques lieues pour rejoindre Laon, et nous déjeunons
au bord du lac de l'Ailette. Les blasons des Tshirts du 175e anniversaire
et les splendeurs des costumes de la Confrérie du Haricot nous feront
un meilleur souvenir que le coté gastronomique de la fète. Ce sera enfin
la visite très émouvante de la caverne du Dragon, ancienne carrière de
pierre occupée successivement ou parallèlement par les soldats français
et allemands de 1915 à 1918. Enfouie sous le chemin des Dames (du nom
des filles de Louis XV qui y venaient en villégiature), ce lieu de souvenir
est aussi un musée qui vous retrempe dans l'enfer de la guerre, et l'on
en ressort tout étourdis de retrouver le calme de la nature encore marquée
par les morts et les ferailles de combats aussi gigantesque qu'inutiles.
Une visite qui nous rend fiers d'avoir réussi à construire l'Europe de
la paix:
Un grand merci à Jean-Charles et à Michèle BASTIEN pour
nous avoir bàti un programme aussi original que varié.
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DU MORVAN AUX RIVES DE LA SAÔNE
1-6 octobre 2004
Le compte-rendu d'André Denis
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La Saône-et-Loire avec le camp de base au Creusot… " Quelle drôle
d'idée ! " ont dû penser certains. Mais quand ils connaîtront la
suite de l'histoire, ils regretteront de n'être pas venu…

Le Golem, prévoyant et soucieux du
confort de chacun, avait prévu un très beau temps qui a ensoleillé
nos balades durant 5 jours.
Confortablement logés à l'hôtel de la Petite Verrerie, ancienne
maison des hôtes du château, nous avons passé cinq soirées superbes
:
- le vendredi nos retrouvailles autour d'un buffet ;
- le samedi, soirée déguisée agrémentée de sketches ;
- le dimanche, dîner de gala avec disc-jockey et danses jusque tard
dans la nuit.
Les deux autres soirées seront plus calmes, animées par nos pianistes
amateurs.
La Bourgogne du Sud possède un très
riche patrimoine et nous en avons admiré les différentes facettes
:
Spiritualité :
cathédrale d'Autun, pèlerinage de Paray-le-Monial, Basilique romane
de Tournus, église de l'an mil à Chapaize, fresques byzantines de
Berzé, et même le temple des mille bouddhas à défaut de l'église
orthodoxe inaccessible en car.
Industrie :
- musée de l'homme et de l'industrie au Creusot
- faïencerie à Charolles
- musée de la mine à Blanzy
- pont-canal de Digoin ;
Humanité :
les Celtes du Mont Beuvray, les Romains d'Autun et les Gaulois de
Bibracte, la dynastie des Schneider, les vendanges en Mâconnais,
les villages perchés, la maison de Lamartine à Milly, les châteaux
de Pierreclos et de Marguerite de Bourgogne.
Nous avons poussé la curiosité jusqu'à
déguster quelques préparations vinicoles gallo-romaines au musée
de Bibracte….
La fréquentation de très bons restaurants
tant à Autun, à Tournus et à Couches, nous a permis de découvrir
différentes spécialités de la gastronomie bourguignonne, en particulier
le " bouribout " qui fait encore parler dans les cuisines locales…
C'était la question piège d'un concours gagné par notre camarade
Jacques DELAGE.
Remercions Jean DOLLET (57) de nous
avoir accueillis et guidés lors de la visite du domaine Schneider.
Remercions aussi le curé de la paroisse St Eugène qui a dit la messe
de samedi à la mémoire de nos camarades disparus et qui a accepté
de chanter avec nous le traditionnel " Salve Regina ".
Remercions enfin la presse locale qui a fait paraître photo et article,
une façon de rappeler à la France profonde que l'École Centrale
existe toujours.
Tout le monde était ravi, et l'on s'est promis de se retrouver l'année
prochaine peut-être dans le Cotentin.
PHOTOS SOUVENIRS.

avant la visite de l'abbaye de Tournus
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Liste des participants :
ALLANCHE Jean Claude et Françoise - BASTIEN
Jean Charles et Michèle - BELLEIL Guy et Danielle - BONNET Pierre
et Annie - COSTA Charles et Liliane - DELAGE Jacques et Majo - DENIS
André et Anne-Marie - DOUTRELOUX Michel et Monique - GARNAUD Marc
et Monique - GOUDEAU Jacqueline - GUASCO Raymond et Marianne - LAPEYRE
Jacques et Jacqueline - LECLERC Jean et Monique - MAMIN Pierre et
Christiane -MARTIN Jean et Françoise - MOINET Jean - MORLOCK Jean-Yves
et Chantal - MOYEN Jean et Marie-José - PERRIER Michel et BERTRAND
Irène - PEYRONET Jean-Pierre et Arlette - PIETRI René-Paul et Genevieve
- POITEVIN Jean Pierre et Viviane - TASSEL Bernard et Christiane.
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