jeudi 9 janvier 2003 :
Le tirage des Rois chez nos amis MOREAU

Le 9 janvier 2003, les Rois étaient à l'honneur à Versailles. Cela peut vous paraître normal, dans la ville royale. Mais si l'on vous dit que les Pistons de la 58 les ont tirés, vous ne nous croirez pas… Et pourtant, nous étions 38 à nous livrer à ce genre de ball-trap, les assiettes étant chargées de galette à la frangipane renforcée de chevrotine en forme de fève !…
Nous ne vous donnerons pas la liste nominative des heureux gagnants. Sachez seulement que tous les présents ont été heureux de mesurer une nouvelle fois la formidable amitié qui réunit le noyau dur de la 58, noyau qui ne demande qu'à grossir à chaque manifestation.
On a évoqué le programme des activités 2003, les projets Centrale-2004, et l'on a applaudi Alain et Marie-France MOREAU qui nous avaient ménagé un superbe buffet gourmand, arrosé d'un Chablis familial et d'un champagne millésimé offert par le maître de maison.

Les présents : Jean Claude et Françoise Allanche - Marc et Françoise Armand - Pierre et Annie Bonnet - Pierre et Margret Cachera - Yves et Claire Chaudon - Alice Debeney - André et Anne-Marie Denis - Marc et Monique Garnaud - Jean et Odile Gouthière - Jean et Monique Leclerc - Jean et Françoise Martin - Michel et Jeanine Meunier - Jean Moinet - Alain et Marie-France Moreau - Jacques, Françoise et Julien Peuscet - Jean-Pierre et Arlette Peyronet - Jean-Pierre Poitevin - Raymond et Françoise Roux - Jacques et Annick Roy - Jean-Pierre et Isabelle Stremler.



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jeudi 15 mai 2003, Vallée de Chevreuse :
Skit du Mesnil, la maison de fer,
le château de Dampierre, abbaye des Vaux de Cernay

Nous étions 16 (après la défection de Raymond et Françoise ROUX qui venaient malheureusement de perdre leur père).

Nous avons retrouvé M/Mme Jean Claude et Françoise ALLANCHE, Marc et Françoise ARMAND, André et Anne-Marie DENIS, Gérard et Monique DUROYON, Marc et Monique GARNAUD, Jacqueline GOUDEAU, Jean MOINET, Jean-Pierre et Arlette PEYRONNET, Jacques et Annick ROY. Une dizaine de camarades s'était excusée. Les autres, comme d'habitude, n'avaient pas cru bon de répondre…

Nous ne donnerons pas le programme de la journée, qui fut abondamment répété avant la manifestation. Disons cependant quelques mots de cette belle journée, remarquablement ensoleillée après le passage des saints de glace, et moyennement perturbée par les grèves de nos fonctionnaires. Tout d'abord, grâce au professionnalisme et à l'enthousiasme de Mme BRETON, la guide de l'O.T. du Mesnil St Denis, nous avons tout appris sur la religion orthodoxe et sur l'iconographie. Le skit du Mesnil est un site exceptionnel de sérénité et de religiosité. Les œuvres du père Grégoire Krug sont admirables. Nous avons pris conscience de l'importance cultuelle des icônes, du respect d'une mise en scène immuable, du symbolisme des couleurs.
Les échanges ont été particulièrement riches d'histoire et de piété : de Saint Grégoire d'Arménie au symbolisme du " suppedaneum ", de la construction du fial à l'ascendance wiking des Capétiens, de la légende du roi d'Édesse à la constitution de l'iconostase.
Les Centraliens ayant semé la France des traces de leur génie, nous n'avons pas hésité à faire une halte rapide pour admirer la maison de fer, due à l'ingénieur DUCLOS Bibiano, Centralien de la promo 1878, membre du Bureau d'Études Eiffel. Brevet n°203878 de début 1890, SGDG. Il s'agit d'une habitation préfabriquée en tôle d'acier pour l'ossature et les murs extérieurs, en bois pour l'intérieur. Ce type de logement était destiné aux colonies, en particulier Madagascar. Il en reste quelques exemplaires en France ; celui présenté ici en forêt de Dampierre a servi de billetterie pour l'exposition universelle de Paris 1889.
Nous avons ensuite dégusté, dans les écuries du château de Dampierre, un repas de qualité, servi sous les regards dédaigneux de quelques trophées de chasse, dont un superbe rhinocéros.
Une promenade dans le parc nous a permis d'admirer les oies bernaches sur les pièces d'eau de Le Notre. Une visite guidée dans les décors exceptionnels de la famille de Luynes nous a fait apprécier les boiseries dorées dignes de Versailles et l'impudente reconstitution de la chryséléphantine.
Mais arrivait le temps des nones, et nous avons terminé par un goûter dans l'ancien cellier des moines de l'abbaye des Vaulx de Cernay. Feu de bois, tarte aux pommes, thé nature… L'occasion de rappeler les modes de vie monastiques, d'évoquer le miracle de Saint Thibault, d'arpenter les ruines impressionnantes de cette abbaye des premiers âges cisterciens.
Une belle journée à la campagne, pour un prix raisonnable, dont nous tenons le programme à la disposition des autres délégués de promo.
LA LEGENDE DU ROI D'ÉDESSE
Les représentations iconographes de la tête du Christ comportent un fond soit blanc, soit rouge. L'origine de cette symbolique repose sur une légende qui s'est passée autrefois dans un petit royaume d'Asie Mineure, la ville d'Édesse dont il reste aujourd'hui des traces à Urfa, en Turquie, près de la frontière sud avec la Syrie.
En l'an 30 après J.C. régnait à Édesse un roi très malheureux : la lèpre lui rongeait la face. Il entendit un jour parler d'un être extraordinaire qui enthousiasmait les foules par ses prédications et accomplissait des miracles, dans un pays voisin. Incapable de s'y rendre lui-même en raison de son mal, il envoie un de ses serviteurs avec ordre de toucher la face du sauveur avec un linge de lin blanc, et de ramener le tissu pour le déposer sur la figure royale.
Après plusieurs jours de marche, le serviteur arrive en Galilée, guidé par les rumeurs qui ne parlent que de l'Homme et de ses exploits. Il trouve une grande foule au bord du lac, mais il y a tant et tant de monde que le malheureux n'arrive pas à approcher. Il passe son linge à son voisin, qui le passe devant. Bientôt, le tissu revient avec l'empreinte d'un visage.
Le serviteur rentre chez lui en toute hâte, donne l'étoffe à son roi qui la place sur sa face ravagée, et le miracle s'accomplit : la lèpre a disparu.
Le roi se convertit et le linge sacré est soigneusement conservé dans le trésor religieux. Plusieurs dizaines d'années plus tard, les Assyriens envahissent le pays d'Édesse. Pour conserver sa relique sacrée, la foule la dissimule dans un trou du mur du temple et la cache derrière une tuile en glaise.
Une fois l'envahisseur reparti ,et la paix revenue, on va chercher la relique en grandes cérémonies, on ouvre la cachette, on sort le tissu et, miracle, on s'aperçoit que la Sainte Face s'est reproduite sur l'argile.
Voilà pourquoi les peintres d'icônes représentent la même figure du Christ avec deux fonds différents, soit une toile blanche comme représentée ici par votre Golem, soit une couleur brique…



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BRUXELLES : 3 - 5 OCTOBRE 2003

LE 45ème ANNIVERSAIRE



Après les 40e Rugissants, écrit André Denis, voici que les 45e en flamand ne sont plus désormais que de beaux souvenirs pour tous les camarades et leurs épouses venus fêter à Bruxelles les évocations de notre vie à l'École de la rue Montgolfier et à la Maison de Citeaux.

Se sont retrouvés (en gras les participants à la visite de Lille) :

M.Mme ALEXANDRE, ALLANCHE, AUBRY, BASTIEN, BELLEIL, BLANC, BONNET P., CALAS, DELAGE, DELESTRADE, DENIS, DOUTRELOUX, FRANCILLON, GARGULA, GARNAUD, GUEGUEN, HEDELIN, HUBERT, HUCK, LAPEYRE, LEFLAIVE, MAMIN, MARTIN, MEUNIER, , MORLOCK, MOYEN, PERRIER, PEUSCET (3), PEYRONET, PIETRI, POITEVIN, ROY, SOPHY, STREMLER, THIBONNIER, THIEBAULT, TOROSSIAN, TRINELLE, TRUTT, VAN-HECKE, VILLARD.
et les camarades BISMAN, GRANSAR, HANTZ , MOINET.

La halte du vendredi à Lille, pour les 33 Parisiens rejoints par les 3 Lillois. Le trajet en car, fut agrémenté par le passage de plusieurs films vidéo, celui en noir et blanc de Neuschwander tourné en 58 et ceux d'Allanche et de Gérard tournés en Catharie, en Saintonge et à Dijon.
Un grand moment : le déjeuner dans le cadre somptueux du couvent des Minimes .
Un grand merci aux deux amis Gargula pour le choix et l'organisation.

La projection de photos nous a permis de faire revivre nos professeurs, d'admirer nos sportifs, d'évoquer les stages et voyages, et aussi l'I.M.O. et le Service Militaire. Sans parler, mais parlons en, de photos plus récentes et en couleur prises lors de nos anniversaires et voyages. Ce spectacle, monté par Michel HANTZ sur CD, vous sera proposé en début 2004 en même temps que le futur trombino.
Nous avons ensuite partagé et vécu :

- Le buffet du vendredi soir, moins belge que nous l'avions prévu, mais confortable et convivial, les retrouvailles facilitées par les badges conçus par Jacques LAPEYRE.

- La ballade en péniche sous un soleil clément, trois heures pour aller d'un ascenseur à l'autre, du XIXe au XXIe siècle.
- Le clin d'œil du bourdon belge aux abeilles françaises


- La visite au château de Seneffe et la découverte de ses merveilleuses collections d'argenterie et de porcelaine.
- La soirée de gala, gastronomique et dansante, avec l'excellent orchestre " Jeunesse du Jazz ", tout un symbole pour nous ramener 45 années en arrière.
- La découverte de la belle ville de Bruxelles, avec un arrêt à l'atomium (construit en 58) et au palais chinois, sans oublier la Grand-Place, et l'hommage rendu au Maneken-Pis, en lui passant au cou la cravate piston pour le remercier de nous avoir uriner une kirchen-beer.
- Enfin le repas de séparation dans la grande salle du restaurant Atalaïde. Michel PERRIER nous y a fait chanter, Jean MARTIN nous a parlé du projet " journée des promos " pour le 24 avil 2004, et Jean-Louis HEDELIN nous a invité pour la renaissance de son château en 2007.

Terminons par le poème écrit par Jacques Lapeyre

Anniversaire

Voici donc neuf lustres que notre promotion
Après trois ans passés à la rue Montgolfier
Sur la Seine à Paris en juin fut baptisée
Puis s'est éparpillée toute ivre d'ambition.

Depuis tous les cinq ans suivant la tradition
Ceux de la cinquante huit ont su se rassembler
Depuis la première fois tout près de Rambouillet
Jusqu'aux quarantièmes en Bourgogne à Dijon.

Et cette fois encore bien que septuagénaires
De tous les horizons ils étaient là présents
Pour fêter joyeusement cet autre anniversaire

Ils se sont retrouvés en chantant et dansant
Ont mangé des moules frites et bien bu de la bière
Pour marquer à jamais ces trois jours enflammants.


Un extrait des photos prises à Bruxelles est visible dans la galerie photos du site



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Visite à Versailles du 12 décembre: la Grande Ecurie

Animal merveilleux,
le cheval mérite de celui qui le monte la compréhension de son caractère et de ses possibilités.
L'équitation est une école d'abnégation et d'humilité.
Sa pratique, si elle est bien menée, rend l'humain meilleur.
Nuno OLIVEIRA.

Le cadre:
Construite par J. H. Mansart, achevée en 1683, la Grande Écurie de Versailles abritait 600 chevaux de main, parfaitement dressés pour la chasse et la guerre, à l'intention des Rois et des Princes.
Elle servit de cadre à de nombreuses manifestations royales, carrousels ou courses de bague, dont le Roi Soleil était friand.
Elle était dirigée par le Grand Écuyer, titre recherché qui donnait droit à un appartement de 85 pièces et, à la mort du Roi, à la " dépouille ": l'ensemble des bâtiments et chevaux, qu'il revendait ensuite au nouveau Roi. La Petite Écurie abritait les carrosses, voitures et chevaux d'attelage, ainsi que les montures ordinaires.

À propos de l'Académie du Spectacle Equestre. Bartabas, fondateur de l'école Zingaro, a pu ouvrir ici une école supérieure de dressage équestre, destinée à former en deux ans des spécialistes du spectacle équestre.
L'école permet au public d'assister aux répétitions en manège chaque matin. Il existe aussi les samedis et dimanche après-midi un véritable spectacle de " Reprise Musicale ", carrousel en musique permettant aux écuyers et aux chevaux de s'habituer au public.

Les écuyers:
Sélectionnés sur concours par un jury de spécialistes, parmi des candidats possédant déjà une solide habitude du cheval, les 12 élèves (11 filles et 1 garçon) suivent une formation très complète, étalée sur deux années, sous la responsabilité de trois écuyers titulaires et d'un professeur écuyer.
Le matin, exercices de dressage ; l'après-midi, cours de danse, de chant, d'arts plastiques et d'escrime.

Les chevaux:
Une trentaine de mâles (cheval ou poulain) se partage les spécialités : dressage, haute école, saut d'école. La plupart sont lusitaniens (Lusitanie est l'ancien nom du Portugal) à la robe crème et aux yeux bleus. C'était déjà la race favorite de Louis XIV.
On trouve aussi des purs-sangs arabe, andalou ou shire.

Le Manège:
Traité comme un décor de théâtre, c'est un écran de bois installé dans l'ancien bâtiment du manège, dont le sol est de tourbe et les murs décorés de fresques de chevaux au fusain.
Quinze grands lustres en feuilles de Murano diffusent une lumière féerique. Les miroirs latéraux agrandissent le décor, et permettent aux chevaux de s'admirer dans leurs évolutions.
Comme au théâtre Farnèse de Parme, un gradin de bois permet aux spectateurs de s'asseoir à une extrémité pour admirer les évolutions des artistes.

Les écuries:
Elles sont la suite logique de la visite, après le spectacle du dressage et le passage par le foyer où l'on peut déguster quelques réconforts en admirant les dessins de J.L. SAUVAT ou de M. LUCAROTTI.
Après avoir contourné la carrière où s'échauffent quelques chevaux, on découvre les deux grandes salles d'écuries, trente boxes de métal et de bois d'ipé surmontés d'enseignes. Les mangeoires en pierre sont d 'époque, le reste est moderne.
Les habits des écuyers sont signés Van Hoten, les selles Hermès, et bien d'autres entreprises soutiennent ce projet fastueux.

Venez le voir, il en vaut la peine. .